et qui retient mon attention pour sa parenté avec mes voeux de l'an 2001 que je montrais l'autre jour:
Le premier titre de mon livre "Cependant" était "Un Tout" et j'en avais esquissé au début de mes recherches une première mise en forme qui n'est pas très éloignée de ce qui précède
ni de la couverture de cette amusante encyclopédie
qui contient en outre - c'est sans rapport avec ce que je viens d'écrire, mais avec Broodthaers que je citais hier - cette belle image qui m'a toujours semblé être la transposition flottante de sa Salle Blanche:
Catherine de Smet m'avait parlé des livres de Le Corbusier, que je ne connaissais pas, et m'avait montré notamment ses "Plans de Paris"
quand je lui avais présenté mes recherches pour le Coxcodex, car elles lui paraissaient avoir avec les premiers une lointaine parenté formelle:
Demain on démonte à la fois l'exposition du Centre Pompidou et la classe-chantier. Nul doute que les enfants, retrouvant leur salle restaurée en l'état originel, la redécouvriront avec autant de surprise que lorsque l'on regarde sa chambre à l'envers, couché au sol et tâchant de voir le plafond comme un nouveau plancher.
Ceci me fait penser évidemment à Kandinsky, et à la célèbre anecdote racontée dans ses "Souvenirs" selon laquelle c'est en rentrant un soir dans son atelier, où une de ses propres toiles était posée à l'envers et dont "l'extraordinaire beauté embrasée d'un rayonnement intérieur" le bouleversa, qu'il eut l'intuition de son oeuvre abstraite. Je pense aussi à Baselitz et, dans un tout autre registre, à cette curieuse librairie de bandes dessinées non loin de chez moi où tous les livres, dans la vitrine, sont méthodiquement présentés à l'envers:
Me promenant ce matin, j'ai photographié cette jolie fleur qui tombe, si je puis dire, fort à propos:
ainsi que cette péniche transportant des montagnes
dont j'évoquais l'autre jour le souvenir.
Promenade fructueuse: j'ai aussi ramené du marché cette étrange structure (servant, je crois, à emballer des pamplemousses) qui ressemble à la fois à un viillage d'igloos (du Groenland évidemment, vu leur couleur) et à une sculpture de Louise Bourgeois:
L'exposition touchant donc à sa fin, je me propose de vous livrer maintenant un résumé du livre d'or mis à la disposition du public, depuis les avis dithyrambiques
jusqu'aux opinions les plus sévères
en passant par le doute,
la paradoxale louange muette (lointaine cousine du non-anniversaire d'Alice),
ou encore l'interrogation théorique:
D'autres témoignent d'une sorte de révélation,
d'autres encore de la découverte des contraintes du matériau,
un autre enfin me prodigue un utile conseil:
Pour conclure, et puisqu'il a été question de points de vue, voici un aperçu du dessous des tables de l'exposition, que je crois n'avoir pas encore montré:
A demain.