Cet exercice d'imagination amusant me fait penser à mon vieil ami Nicolas qui, pour sa part, lorsqu'adolescents nous voyagions en train, s'imaginait toujours tenir une immense lame qui rasait proprement tous les éléments du paysage à égale hauteur:
Arrivé à la campagne je trouve ces étranges architectures expressionnistes:
Ce sont des tranches de pins aux fibres malmenées par le sciage et la chute du tronc.
Cela me fait penser à une spectaculaire expérience, découverte l'été dernier à Bâle, menée par les architectes Herzog et De Meuron avec une entreprise de caramel: une immense plaque de sucre liquide solidifiée en suspension, donc hérissée de stalactites, et présentée à l'envers, donc comme une base plantée de stalagmites.
Aujourd'hui, dans l'exposition, une vraie réflexion urbanistique, étendue sur plusieurs tables par le moyen de ponts et de réseaux complexes - le fait est assez rare, et la proposition assez belle, pour justifier plusieurs vues du même ouvrage.
A demain.